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pérégrinations pédagogiques

pérégrinations pédagogiques

Autodidacte convaincue, les livres et le web sont mes sources principales d'informations pour me documenter sur les pédagogies "alternatives", "actives" "positives" mais aussi "institutionnelles" ainsi que sur les contenus didactiques. Ce blog est le chemin marqué de petits cailloux qui mène vers une réflexion sur comment et quoi enseigner aujourd'hui pour l'épanouissement intellectuel, affectif et social des enfants.


L'effet pygmalion

Publié par Cd'o sur 9 Février 2015, 08:10am

Catégories : #psychologie, #enseigants, #élèves

L'effet pygmalion

En pédagogie, l'effet Pygmalion (parfois nommé effet Rosenthal & Jacobson) est une prophétie autoréalisatrice qui désigne l'influence d'hypothèses sur l'évolution scolaire d'un élève et sur les aptitudes de celui-ci.

- wikipedia

Cette expérience a été ensuite réitérées pour montrer le même résultats à quelques cas près.

"Les chercheurs vont s'intéresser aux comportements des enseignants et vont faire de l'observation systématique. Rosenthal a élaboré "la théorie des quatre facteurs" qui se réfère aux quatre aspects de l'interaction élèves-enseignants:

Le climat crée par l'enseignant
Le temps et l'attention qu'il accorde à l'élève
Les opportunités qu'il lui offre pour s'exprimer
La qualité des renforcements (punitions versus récompenses) qu'il lui administre


En observant les enseignants, on voit qu'ils "administrent" un traitement particulier aux élèves qu'ils jugent moins capables.
Les recherches ont répertoriés les caractéristiques suivantes dans leurs interactions:
Les enseignants acquiescent moins souvent avec les élèves qu'ils jugent plus faibles. On observe également qu'ils se maintiennent à une distance plus importante, qu'ils leur sourit et qu'ils les regardent moins souvent dans les yeux , qu'ils les soutiennent moins lors de leur éventuelle prise de parole.
En outre, les élèves jugés faibles se voient offrir moins d'opportunités pour apprendre En effet, on les interroge moins souvent et des contenus moins complexes leur sont préférentiellement enseignés.
Les enseignants persistent davantage avec les élèves qu'ils jugent "bons" en leur fournissant plus d'indices pour trouver une solution à un problème et les questions de l'enseignant sont davantage reformulées.
Certaines recherches montrent également que ces élèves jugés "bons" disposent de plus de temps pour répondre.
Pour finir, les recherches attestent également que les élèves jugés faibles sont plus souvent critiqués pour leurs erreurs et moins récompensés pour leurs succès.


Pour conclure, une attente positive ou négative concernant les capacités d'un élève se traduit par une modification du comportement de l'enseignant à son égard.

Selon Cooper, les conduites différentielles de l'enseignant s'expliqueraient par le contrôle qu'il perçoit sur les performances des élèves. D'une manière générale, le besoin de contrôle est primordial pour tout individu et les situations perçues comme peu contrôlables sont évitées.
Cooper montre que les enseignants perçoivent davantage de contrôle dans les interactions suivantes:
Celles qui se déroule en privé plutôt qu'en public (face à la classe)
Celles qu'ils ont eux même initiées plutôt que celles initiées par l'élève
Celles qui impliquent les enfants jugés "bons" plutôt que "mauvais"

L'auteur révèle, par ailleurs, que la perception qu'a l'enseignant des possibilités de réussite des bons élèves est peu affectée par les caractéristiques de l'interaction (public/privée...), l'élève est supposé réussir en toutes circonstances. En revanche, la perception de réussite des élèves jugés mauvais covarie avec la perception de contrôle de l'enseignant."

cf le site de psychologie sociale

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